Nos étoiles Contraires / John Green

Auteur : John Green

Titre original : The Fault in our stars

Traducteur : C. Gibert

Nombre de page : 336

Edition : Nathan

Date de sortie : 21 Février 2013

PRESENTATION DE L'EDITEUR : Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

MON AVIS : Après "Will & Will" et "Qui es-tu Alaska ?", "Nos étoiles contraires" est le 3è roman de John Green que je lis. C'est un peu avec retenue que je me suis lancée dans cette lecture, n'ayant pas trop accroché au style de l'auteur dans les deux précédents romans. Mais après avoir lu quelques critiques positives, je me suis lancée. Et je dois dire que pour cette fois, cela a été une bonne surprise !

John Green aborde avec justesse l'histoire d'Hazel, une jeune fille de 16 ans atteinte d'un cancer. Au groupe de soutient, elle rencontre Augustus, 17 ans, unijambiste et actuellement en rémission. Contre toute attente, alors qu'Hazel ne souhaite plus avoir de vie sociale, elle nous une relation sincère avec Augustus.

L'histoire d'Hazel et d'Augustus tourne autours d'un livre que la jeune fille considère comme sa bible et dont la particularité est de se terminer au milieu d'une phrase. Hazel aimerait sincèrement découvrir la suite, qu'elle a imaginé de différentes façons. Le problème est qu'il a été écrit 10 ans auparavant par un écrivain depuis exilé à Amsterdam. Augustus se met alors en tête de lui faire réaliser son rêve et ils se lancent tous les deux dans un projet assez fou.

Avec la narration, on suit le ressentiment d'Hazel. Elle se sait condamnée mais ne s’apitoie pas forcément sur son sort. Par moment, on a l'impression qu'elle attends la mort comme un soulagement, pour ne plus souffrir et ne plus être un poids pour personne. Elle a du mal a accepter ses sentiments envers Augustus car elle se voit un peu comme une bombe à retardement et qu'elle ne souhaite pas faire souffrir une personne de plus. Malgré cela, grâce à lui, elle retrouve un peu une raison de s'accrocher à la vie.

Le personnage d'Augustus apporte donc un peu de fraîcheur et de folie dans la vie d'Hazel. Le cancer lui a peut-être fait perdre une jambe mais il n'a pas perdu son sens de l'humour. Son obsession de rendre Hazel heureuse le rend vraiment touchant.

La surprise de ce roman vient du style d'écriture de l'auteur, qui m'avait un peu déplu dans les livres précédents. Je le trouvais un peu trop cash, assez vulgaire par moment. Mais là, le ton est vraiment juste. Le sujet est traité ni trop dramatiquement, ni trop durement. Il arrive à faire en sorte que l'on soit triste à un moment puis que l'on sourit l'instant d'après en apportant des touches d'humour juste quand il le faut.

Je recommande fortement ce roman si vous voulez en tirer une belle leçon de vie. Gardez une boite de mouchoir près de vous, si vous êtes assez émotif ! Merci à  Samia de m'avoir permise de découvrir ce bon roman ! Une belle surprise !