30 octobre 2020

Killing November T.1 / Adriana Mather

Auteure : Adriana Mather
Titre original : Killing November, book 1
Traducteur : Antoine Pinchot
Nombre de page : 442 
Editeur : Pocket Jeunesse
Date de sortie : 2 Janvier 2020

PRESENTATION DE L'EDITEUR : November est-elle coupable d'un crime au sein de son pensionnat ou bien sera-t-elle la prochaine victime d'un tueur effrayant ? Absconditi est une académie secrète et ultra-élitiste réservée aux enfants des Clans, un ordre tentaculaire qui manipule dans l'ombre les destinées du monde. Cours d'empoisonnement, lancer de couteaux, vols en tout genre... les élèves sont formés aux métiers d'assassin, d'espion, d'escroc. C'est un endroit cruel où les amis sont rares et dangereux : chaque année, des pensionnaires y meurent dans d'étranges circonstances. November Adley ignore pour quelle obscure raison son père l'a placée là, tant elle semble inadaptée à cet environnement. Elle devra pourtant s'y faire, et vite. Pour survivre, il lui faudra fouiller dans son passé et trouver sa place sur l'échiquier des Clans...

MON AVIS : Ce livre, je l'ai beaucoup vu passer lorsqu'il est sorti et il m'a de suite tentée. Puis j'ai lu des avis plus ou moins enthousiastes a son sujet et il s'est rangé dans un coin de ma tête. L'occasion de le lire s'est présenté lors de mes vacances et je suis vraiment contente d'avoir voulu me faire mon propre avis car j'ai adoré !

Lorsque November se réveille à Absconditi, elle ne sait absolument pas où elle a mis les pieds. La seule chose qu'elle sait au sujet de l'école, c'est que son père pense qu'elle y sera en sécurité. Mais pourquoi ? Quel danger menace sa famille au point qu'elle se retrouve exilé dans une école aux allures de forteresse et complétement coupée de l'extérieur ? Et que dire des cours dispensés par l'académie : empoisonnement, tactique militaire, tir à l'arc ou encore lancer de couteaux, entre autres. November doit s'adapter à ce nouvel environnement hostile, au milieu de camarades dont elle ne sait pas si elle doit leur faire confiance ou au contraire se méfier. Et lorsque l'un d'entre eux est retrouvé mort, le statut de la jeune fille oscille entre potentiel coupable ou prochaine victime. 

Lorsqu'on entre dans le livre, on en est au même point que November, c'est à dire que l'on fonce tout droit dans l'inconnu. En découvrant Absconditi, on est partagé entre émerveillement pour le lieu et effroi face au côté hostile de l'environnement dont l'adage "Oeil pour oeil, dent pour dent" est appliqué à la lettre. Nous partons donc à la chasse aux renseignements en même temps que la jeune fille qui veut comprendre ce qu'elle fait là et comment survivre au milieu de camarades qui semblent connaitre des choses sur elle dont elle n'a aucune connaissance. Autant dire qu'elle se retrouve vite dans le bain car elle va devoir ruser pour découvrir les choses qu'elle est sensée déjà connaitre sans éveiller de soupçons.  On doute de tout et de tous le monde, au même titre qu'elle. 

L'intrigue est assez addictive et bien plus grande que ce qu'on aurait pu imaginer. L'histoire des Clans est fascinante et l'implication dans notre Histoire est bien pensée. L'ambiance m'a rappelé celle de la saga Night School que j'ai beaucoup aimé, même si ici je pense que c'est encore plus poussée. Je peux comprendre que certaines personnes (impatientes) ce soient senties agacées car on avance dans l'histoire à tâtons et il faut attendre la fin pour espérer raccrocher quelques pièces du puzzle. Personnellement, j'ai trouvé que cela rendait les choses encore plus attractive, avec ce suspense permanent.  

November est une fille débrouillarde. Elle se retrouve obligée de faire contre mauvaise fortune bon coeur en tentant de s'adapter le plus rapidement possible. Face à l'hostilité de ces camarades, elle va devoir très vite déterminer si les rares mains tendues sont dignes de confiance. Car si certains montrent ouvertement leur aversion, d'autres semblent maitres dans l'art de la manipulation. Et j'ai aimé la voir plomber dans ses souvenirs pour tenter de décrypter les possibles indices sur l'origine de sa famille. 

En conclusion, un premier tome que j'ai adoré. Une intrigue captivante et pleine de surprises grâce à laquelle les pages se tournent rapidement. Quelques pièces du puzzle s'imbriquent à la fin tandis que d'autres nous échappent encore. De quoi nous donner envie de découvrir la suite ! 

Mon ressenti : Très bonne lecture 

Love, Creekwood / Becky Albertalli

Auteure : Becky Albertalli
Titre original : Love, Creekwood
Traducteur : Mathilde Tamae-Bouhon
Nombre de page : 135
Editeur : Hachette Romans
Date de sortie : 30 Septembre 2020

PRESENTATION DE L'EDITEUR : Préparez-vous à craquer une nouvelle fois pour les personnages des best-sellers Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens, Mes Hauts, mes bas et mes coups de coeur en série et Leah à contretemps, de retour dans l'épilogue tant attendu de l'univers Love, Simon. Voilà plus d'un an que Simon et Blue sont passés du flirt anonyme en ligne à la relation IRL, et quelques mois à peine se sont écoulés depuis ce sacré bal de terminale qu'Abby et Leah ne sont pas près d'oublier. À présent éparpillée dans différentes facs de la côte est, la petite bande de Creekwood doit apprendre à naviguer entre amitié et romance, en renouant avec le médium par lequel tout a commencé : l'e-mail.

MON AVIS : Comment laissez passer une occasion de retrouver Simon et ses amis ? Quand j'ai vu la parution de ce nouveau livre, j'ai su de suite que je voulais le lire. Par contre, je n'avais pas compris (malgré la fin du résumé) qu'il s'agirait d'un recueil d'email et du coup, j'ai eu un peu de mal a rentrer dedans. 

Ce roman "novella" nous replonge une dernière fois dans l'univers que nous avons découvert dans "Moi, Simon". Suite à l'insistance des fans, l'auteure a finalement sauté pas pour offrir un épilogue. On retrouve donc Simon, Bram, Leah et Abby lors de leur première année de fac. Si Leah et Abby sont dans la même fac et même colocataire, Simon et Bram expérimente la relation a distance. Et pour réunir ce petit monde, quoi d'autres que les échanges par mail, ce part quoi tout a commencé. 

Ce que je n'avais pas compris, c'est que l'ensemble du livre serait une succession de mail. Du coup, ce fut assez surprenant et je dois dire qu'il m'a manqué quelques petites choses pour assouvir ma curiosité. Cette épilogue nous permet d'avoir un aperçu des premiers pas dans la vie d'adulte du quatuor. Pour Abby et Leah, c'est l'épreuve de la cohabition et l'acceptation de leur sentiment respectif. Pour Simon et Bram, c'est le manque causé par la distance et ce même s'ils ne sont qu'à 190km de distance et qu'ils peuvent ainsi ce voir régulièrement. Mais l'absence au quotidien est pesante et pourrait les empêcher de s'épanouir dans leur fac respectives. C'est une occasion pour tous de tester la force des sentiments.

Les échanges se déroulent sur une petite année environ ce qui fait qu'il s'agit plus d'aperçu d'un quotidien qu'on ne suit pas vraiment mais que l'on découvre dans les grandes lignes. C'est plus une occasion de voir les choses sur une grande période. J'ai eu de ce fait une impression de lire quelques choses de décousus, les personnages parlent d'une chose et le mail d'après cette chose est déjà passée (alors que ma curiosité aurait aimé quelques détails). Mais on retrouve le petit grain de folie dans la plume de l'auteure, la passion des Oréos de Simon, les allusions à Harry Potter et on a des nouvelles de toute la petite bande. 

En conclusion, c'est surtout une occasion de mettre un point final sur l'univers. C'est mignon, cela se laisse lire surtout si vous aimez l'univers, mais j'ai un peu eu du mal avec le format échange de mail qui met l'eau à la bouche sans me rassasier complétement.
Mon ressenti : lecture agréable 

26 octobre 2020

Rose rage / Illana Cantin

Auteure : Illana Cantin
Nombre de page : 288
Editeur : Hachette Romans
Date de sortie : 9 Septembre 2020

PRESENTATION DE L'EDITEUR : — T’as entendu parler de cette fille qui a été renvoyée parce qu’elle avait tabassé un mec dans la file de la cantine ? Il lui avait touché les fesses…
— C’est pas juste. C’est pas elle qui devrait être renvoyée, c’est lui. 
Et si j’avais un moyen de faire éclater la vérité au grand jour ?

Pour Rachèle, à la tête du journal du lycée, il est impossible de laisser passer une nouvelle injustice. Ça fait trop longtemps que ça dure. Que tout le monde ferme les yeux. Elle décide donc d’appeler toutes les filles, toutes les femmes de l’établissement à faire grève. Il est temps pour elles de se faire entendre. Il faut que certaines choses changent enfin.

MON AVIS : En tant que femme, le sujet de ce livre ne pouvait que m'interpeller. Des sujets encore trop souvent d'actualité malheureusement : des inégalités hommes/femmes au harcèlement sexuel.

Tout commence lorsque Rachèle apprend qu'une de ses camarades de classes a été renvoyée pour avoir été violente envers un garçon alors que celui-ci lui avait touché les fesses. Ce dernier est bel et bien resté impuni, ce que Rachèle ressent comme une injustice. Pour sauver l'honneur de la victime et celle des filles du lycée en général, elle décide de lancer une grève. Rapidement épaulée par un groupe de fille, son mouvement va prendre une tournure à laquelle elle ne s'attendait pas, au risque que les choses lui échappent. Mais la cause est trop importante pour ne pas prendre de risque. 

L'auteure aborde d'un point de vue générale la cause féminine dans la société. En centrant son action dans un lycée, elle dénonce le harcèlement que peuvent subir les filles dans les couloirs, et l'injustice qui en découle. Car bien souvent, faute de preuve, le harceleur n'est pas puni et si la fille ose avoir le courage de se défendre, elle passe de victime à bourreau. Et puis, c'est bien connue, les filles qui se font harceler le méritent car elles attisent la tentation des garçons en portant des tenues aguichantes ou du maquillage prononcé. Les paroles des femmes sont souvent mises en doutes alors que celles des hommes criantes de vérités. 

A travers ce sujet de société, l'auteure en aborde de (trop) nombreux thèmes comme la religion, le regard que l'on porte sur son propre corps et l'acception de ce dernier ou encore le costume que l'on endosse parfois pour ne pas montrer aux autres ses failles. Peut-être un peu trop d'ailleurs car certains sont vraiment abordé une fraction de seconde sans être développés (je pense notamment à l'endométriose qui arrive comme un cheveu sur la soupe et qui pourrait effrayer plus d'une adolescente car non développé et surtout la phrase "c'est pas normal d'avoir mal au ventre pendant les règles" - sur ce coup là faut pas non plus être alarmiste). Les garçons ne sont pas en reste dans le roman car par la faute de certains spécimens, on a du coup tendance à les mettre tous dans le même panier alors que - heureusement - ce n'est pas le cas et certains sont prêts à défendre la cause des femmes. 

L'écriture est fluide et l'auteure, en utilisant un langage qui va paraitre familier aux plus âgé(e)s, cible son public qui sont avant tous les adolescents. Avec le personnage de Rachèle, on assiste a son cheminement, sa prise de conscience du fait qu'on ne vaut pas forcément mieux que les garçons en ne réagissant pas jusqu'à comprendre qu'il n'y a pas de petites actions pour faire bouger les choses. Si chacun(e) agit à son niveau, ces dernières vont finir par changer. 

En conclusion, un roman interessant pour le sujet traité, à mettre dans les mains des adolescents, filles ou garçons. Un livre qui devrait vous faire réagir et vous faire prendre conscience qu'ensemble, on peut faire bouger les choses. 

Mon ressenti : Lecture agréable

22 octobre 2020

Homer Pym T.2 (Les mondes inversés) : Le prisonnier d'Ithak / Cendrine Wolf et Anne Plichota

Auteures : Cendrine Wolf et Anne Plichota
Nombre de page : 300
Editeur : Hachette Romans
Date de sortie : 12 Août 2020

PRESENTATION DE L'EDITEUR : Homer était sur le point de revoir son père, et Télémaque, sur le point de revoir sa mère. Seulement voilà, ils sont de retour dans la réalité. Car tant qu’Ulysse n’aura pas rejoint le monde du film, les portes du cirque Ithak resteront fermées. Et les retrouvailles compromises.
Homer, Ninon, leurs amis et Bibi Two, la petite gerbille qui parle, partent donc sur les routes, à la recherche du voyageur. Sur les traces d’Ulysse, le père de Télémaque, ils s’aventurent sur des territoires toujours nouveaux, parfois étranges ou dangereux, et avancent de rencontre en rencontre : un borgne pas très commode qui leur rappelle le Cyclope, une sulfureuse sirène…
Mais ils doivent se dépêcher ! Télégonos, le demi-frère de Télémaque, a déjà un temps d’avance, et ses intentions pourraient être bien plus sombres…

MON AVIS (Attention si vous n'avez pas lu le tome précédent) : Ayant beaucoup aimé le premier tome des aventures d'Homer et ses amis, j'étais impatiente de découvrir la suite. Malheureusement, je dois dire que celle-ci m'a un peu déçue.

Pour que le transfert se fasse dans le sens inverse, Homer et ses amis accompagnés de Télémaque doivent mettre la main sur Ulysse dans le monde réel. Mais le temps leur est compté car Télègonos est également sur ses traces. Et si le demi-frère de Télémaque le retrouve avant eux, les retrouvailles pourraient bien être fortement compromises. La fine équipe mène l'enquête, n'hésitant pas à faire preuve de courage.

Avec la fin du premier tome, je n'avais qu'une envie, découvrir la suite. Dès les premières pages, je suis parvenue à me replonger dans l'intrigue. Mais j'ai par moment trouvé le temps long avec une sensation de redondance. Ce deuxième tome nous permet de découvrir le parcours d'Ulysse dans le monde réel et de David Pym dans le film et sur ce point, je me suis parfois emmêlés les pinceaux même si c'était interessant de découvrir la façon dont le destin d'Ulysse se reproduisait dans le monde réel. Ce qui ne facilite pas la "compréhension", c'est que l'histoire dans laquelle évolue David Pym est déjà une réécriture de l'originale. 

Le point fort du roman, retrouver la bande d'amis mais aussi Ninon et surtout BibiTwo, la gerbille qui parle et qui apporte beaucoup de bonne humeur dans l'histoire. J'ai trouvé interessante de voir la façon dont Télémaque s'acclimate dans le monde réel avec nos expressions du quotidien. J'ai détesté Télègonos avec l'impression qu'on lui a octroyé un peu trop de facilité. 

Je n'ai rien a redire sur la plume des auteures mais plus sur le déroulement de l'histoire dans laquelle je me suis sentie perdue par moment. J'ai aimé en apprendre plus sur l'Iliade et l’Odyssée, histoire que je ne connaissais que très peu. Paradoxalement, si j'ai parfois trouvé le temps long, la fin m'a parue un peu expéditive. 

En conclusion, une suite qui reste interessante dans le fond mais qui m'a un peu déçue avec une sensation de redondance et l'impression de me perdre dans l'histoire par moment.

Mon ressenti : Lecture Mitigée


19 octobre 2020

Un été à emporter / Maurene Goo

Auteure : Maurene Goo
Titre original : The Way you Make Me Feel
Traducteur
Nombre de page : 320
Editeur : Milan
Date de sortie : 24 Juin 2020

PRESENTATION DE L'EDITEUR : Clara Shin est une fille cool. Ses amis sont cool aussi En cours, ils ne prennent rien au sérieux, et c'est souvent la très studieuse Rose Carver qui est victime de leur nombreuses farces. Or, justement, après une blague qui tourne mal, Clara et Rose en viennent aux mains et mettent le feu à l'auditorium de leur lycée. Leur punition sera exemplaire : les deux ennemies vont devoir travailler dans le foodtruck du père de Clara, ensemble... pendant tout l'été !

MON AVIS : En recherche de lectures légères pour mes vacances, mon choix s'est rapidement porté sur celui-ci. Et j'ai passé un très bon moment de détente.

Clara ne prend pas les choses au sérieux. Son truc à elle, faire des blagues avec ses amis et tourner les choses en dérision. Tout le contraire de Rose, élève studieuse et investie dans la vie lycéeene. Rose est la cible parfaite pour Clara et sa bande, jusqu'au bal du lycée où la blague tourne mal et cause un début d'incendie dans l'auditorium. Cette fois, Clara n'échappe pas à la punition qui lui semblera double : non seulement elle va devoir travailler tout l'été dans le food-truck de son père mais en plus, elle sera accompagnée de Rose. Autant dire que la cohabition de ne sera pas de tout repos. 

Clara est une fille à laquelle on ne s'attache pas forcément de prime abord. Son côté je-m'en-foutiste peut agacer et il faut apprendre à la connaitre pour pouvoir la comprendre. Elle vit avec son père dont la passion est la cuisine et qui n'hésite pas a revendiqué son mix de culture : Coréenne et Brésilienne. Sa mère, influenceuse reconnue est partie, et même si elle lui parle souvent au télèphone, elle ressent sa présence comme un manque. Son été à travailler au côté de Rose, qu'elle perçoit comme une punition va finalement l'aider a renouer avec son ancienne personnalité. 

Le problème de Clara est que de peur d'être déçue par les gens, elle se cache derrière une carapace de sarcasme et de dérision pour éviter de s'attacher et que l'on s'attache à elle. Rose est tout le contraire. Elle apparait comme une fille coincée, trop sérieuse pour être attachante. Mais pour elle aussi c'est une sorte de carapace. Sous la pression, elle se doit d'être parfaite. Autant dire que travailler ensemble ne va pas être du gâteau mais au fil des jours, des défis lancés par le père de Clara et l'objectif qu'elles vont se fixer, on assiste à l'évolution de leur relation. Et il y a également l'apparition de Hamlet qui va être déterminante dans l'histoire mais je vous laisse découvrir qui il est et le rôle qu'il va jouer. 

L'écriture est fluide et entrainante. Je me suis laissée porter par l'histoire et j'ai beaucoup aimé les touches de culture qui apporte un contexte interessant à l'histoire. Le déroulement de l'histoire n'est pas aussi lisse que l'on pourrait le croire de prime abord, on se laisse parfois surprendre par des rebondissement. Et l'autre point fort du roman, la relation entre Clara et son père, très forte mais aussi pleine d'humour.

En conclusion, un livre qui se laisse déguster sans modération, idéal pour l'été ou à lire sous un plaid avec une boisson chaude. Derrière son abord léger, on retient comme leçon qu'il ne faut pas se fier aux apparences et cataloguer les gens sans apprendre à les connaitre. Je pense que je lirais avec plaisir un autre roman de l'auteure. 
Mon ressenti : Très bonne lecture 

C'est lundi, que lisez-vous ? n°306

C'est un rendez-vous initié par Mallou, inspirée de It's Monday, What are you reading ? sur le blog One person's Journey Through a World of Books. Le rendez-vous a été repris par I believe in Pixie Dust.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :

1 - Qu'ais-je lu la semaine dernière ?




J'ai fini "Sasha Melody" et lu "Love, Creekwood". 

2 - Que suis-je en train de lire ?


Je l'ai commencé ce week-end et j'en suis au quart.

3 - Que vais-je lire ensuite ?

En fonction du temps que je passerais sur ma lecture en cours, je lirais soit "D'ombre et de vengeance", soit le second tome de "Ivy Wilde" 

Et vous, que lisez-vous ?

15 octobre 2020

Mots Croisés / Fanny Vandermeersch

Auteure : Fanny Vandermeersch
Nombre de page : 256
Editeur : City Editions
Date de sortie : 9 Septembre 2020

PRESENTATION DE L'EDITEUR :Elles sont quatre. Quatre femmes de générations et d'horizons différents qui ne se connaissent pas, mais ont des destins étonnamment similaires : les années passent, sans saveur, sans drames ni véritable bonheur. Jusqu'au moment où leurs vies se croisent. Il y a Juliette qui écrit en secret un roman qu'elle n'ose pas envoyer aux éditeurs. Madelaine qui, malgré ses 82 ans, n'a pas renoncé à rencontrer l'amour. Quant à Christina, elle a décidé de prendre une colocataire pour tromper l'ennui. Ce sera l'arrivée de Béatrice, jeune femme au passé tourmenté mais qui est pourtant l'incarnation de l'optimisme. Ce sont autant de tranches de vie que vont partager ces femmes. Elles vont réaliser qu'elles ne sont plus seules et qu'elles ont beaucoup à offrir... De ces amitiés vont naître de nouvelles opportunités et de nouvelles chances de trouver le bonheur, enfin.

MON AVIS : Quand j'ai vu la présentation de ce livre, j'ai de suite était tentée par le résumé mais également la couverture. Un style qui me sort un peu de mes habitudes livresques et que j'introduis de plus en plus au fil des temps dans mon programme de lecture. 

Nous faisons connaissance tout d'abord avec trois femmes, Madeleine, Juliette et Béatrice, qui se dévoilent au fil des chapitres qui leur sont consacrées. Trois femmes, trois histoires. Rien ne le destinait à se rencontrer et pourtant, leur vie va se croiser plus ou moins étroitement. Puis arrive Christina, une jeune femme à l'histoire toute aussi interessante et qui aura elle aussi un rôle à jouer dans le destin d'une des trois femmes.

Moi qui ne suit pas forcément fan des romans à plusieurs "voix", j'ai aimé faire la connaissance de toutes ces femmes avec chacune une histoire à raconter. Je ne suis pas forcément rentrée de suite dans le livre mais au fil des pages, mon intérêt a été totalement captivé, principalement avec Madeleine et Juliette. J'ai aimé le choc des générations entre les deux qui ne les empêche pas de nouer des liens qui vont se renforcer au fil des pages. J'ai un peu moins accroché à Christina, personnage qui m'a moins parlé même si son histoire est interessante. 

A travers ces femmes, l'auteure aborde différent sujet de société comme la violence conjugale ou le harcèlement,  le temps long et la solitude des personnes âgées mais aussi des sujets plus léger comme les sites de rencontres et les déboires que l'on peut rencontrer avec eux. L'auteure attire aussi notre attention sur le fait qu'il faut croire en ses rêves et ne jamais lâcher. 

La plume de Fanny Vandermeersch est fraiche et fluide. Elle nous fait passer par plusieurs émotions, tantôt sérieuse et l'instant d'après plus légère. Mention spéciale au personnage de Madeleine qui m'a beaucoup fait rire. Je me suis laissée emporter par le récit, une fois l'histoire démarrée et la rencontre avec les personnages faites. 

En conclusion, l'auteure nous offre plusieurs tranches de vie qui vont s'emmêler un moment ou l'autre. Ce livre nous invite à prendre conscience qu'il ne faut pas hésiter à profiter de la vie et tout faire pour réaliser ses rêves, ne jamais cesser d'espérer. 
Mon ressenti : Très bonne lecture 


12 octobre 2020

C'est lundi, que lisez-vous ? n°305

C'est un rendez-vous initié par Mallou, inspirée de It's Monday, What are you reading ? sur le blog One person's Journey Through a World of Books. Le rendez-vous a été repris par I believe in Pixie Dust.


On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :

1 - Qu'ais-je lu la semaine dernière ?

Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas fais de "c'est lundi " la semaine dernière, faute de temps et surtout parce que je n'avais pas forcément avancé dans mes lectures. Mais je me suis rattrapée la semaine dernière et je vous présente donc mes lectures des 15 derniers jours



J'ai donc fini "Mots croisés" et lu les deux autres livres

2 - Que suis-je en train de lire ?



J'ai commencé "Sasha Melody" hier et j'en suis déjà à la moitié

3- Que vais-je lire ensuite ?


Je pense attaquer "Love, Creekwood" histoire de me mettre à jour temporairement dans les services de presse


Et vous, que lisez-vous ?


8 octobre 2020

Nous sommes le 1er, c'est l'heure du bilan - Septembre 2020

Initialement mis en place par La bibliothèque de Lilie, ce rendez-vous permet de partager ses lectures du mois passé ainsi que ses chroniques.

Comme chaque année, Septembre est un mois spécial car je pars généralement 15 jours en vacances et les lectures se font donc plus nombreuses. 

Qu'ais-je lu en Septembre ?
- Le parfum de la trahison (538 pages)
- Un été à emporter (320 pages)
- Les douze folies d'Emma (382 pages)
- Killing November (442 pages)
- Glitter Season (508 pages)
- Un peu malgré eux (432 pages)
- Mots croisés (256 pages)

Je suis en train de lire le tome 2 de "Les mondes inversés"  (65/300 pages)

Soit un total de 3087 pages lues pour ce mois de Septembre. C'est moins que l'année dernière mais cette année, le temps a été de la partie et de ce fait, nous étions souvent en balades. Et puis, l'essentiel est que je n'ai eu que de bonnes lectures. Des lectures sympathiques et sans prise de tête comme "Un été à emporter" et "Les douze folies d'Emma", de très bonnes lectures avec "Un peu malgré eux, "Le parfum de la trahison" ou encore "Mots croisés" (avis à venir prochainement). Mais je pense que ma préférée d'entre toutes reste "Killing November" que j'ai adoré découvrir !

Par contre, les chroniques ne suivent pas et faute de temps, je ne pense pas que chaque livre en aura une. N'hésitez pas à me dire si vous en voulez un en particulier (Mots croisés est déjà prévu), je tenterai d'en faire une mini chronique. 

Septembre en image : 












Un peu malgré eux / Becky Albertalli et Aisha Saeed

Auteures : Becky Albertalli et Aisha Saeed
Titre original : Yes no Maybe So
Traducteur : Mathilde Tamae-Bouhon
Nombre de page : 432
Editeur : Hachette Romans
Date de sortie : 26 Août 2020

PRESENTATION DE L'EDITEUR : D’un côté : Jamie Goldberg, dix-sept ans, une maladresse maladive. Il s’est retrouvé embarqué dans la campagne d’un candidat aux élections locales.
De l’autre : Maya Rehman, dix-sept ans, un caractère bien affirmé. Ses vacances en famille ont été annulées, mais sa meilleure amie est trop occupée pour traîner avec elle.
Ensemble, et surtout malgré eux, ils sont recrutés pour faire du porte-à-porte.
Ça n’a rien de très sexy, mais ce n’est pas la pire activité au monde non plus, Surtout que peu à peu les rebondissements de la campagne électorale les rapprochent…

MON AVIS : Depuis la sortie de "Moi, Simon", j'ai lu tous les livres de Becky Albertalli (avec une seule déception : "Leah à contretemps"), du coup cette nouvelle sortie ne pouvait que me tenter. Mais cette fois-ci, il est écrit à quatre mains et il n'en ait que meilleur.

Pour Jamie, la campagne électorale est une affaire de famille, enrôlé par son cousin qui le force à faire du porte-à-porte. Pour Maya, c'est tout d'abord l'opportunité d'obtenir la voiture tant désirée. Jamie et Maya sont mis en binôme et ce qui est au départ une simple obligation pour les deux va rapidement devenir quelques choses de plus important lorsque un projet de loi va rendre importante la victoire de leur candidat. Mais surtout, petit à petit, une amitié va naître entre eux.

Je dois dire que j'avais peur de m'ennuyer avec le contexte politique. Ce n'est déjà pas ma tasse de thè mais qui plus est dans un autre pays, encore moins. Mais si le côté politique est très présent (on ne va se mentir), c'est un point important dans le récit car c'est ce qui va permettre d'aborder certains sujets mais également de se rendre compte à quel point les inégalités font encore rages aux USA et le racisme très présent dans un pays assez conservateur. Les deux auteures, à travers les personnages de Jamie et Maya, tentent de montrer que les nouvelles générations pourraient changer les choses dans les années à venir, pour peu qu'ils soient motivés à faire entendre leur voix, avec l'aide des réseaux sociaux (même si du coup, on en vient à certaines dérives). 

J'ai aimé découvrir les personnages, les voir s'apprivoiser. Tout n'est pas simple et le fait qu'ils viennent de deux religions différentes ne facilitent pas non plus les choses. Mais c'est ce qui les rends plus fort et les font s'unir pour tenter de changer la donne. J'ai aimé la douceur dans l'évolution de leur relation. Ce n'est pas rapide et si l'on sent la tension amoureuse arriver, l'a encore tout prend son temps. 

Côté écriture, on reconnait la patte de Becky Albertalli avec le personnage de Jamie et je découvre celle d'Aisha Saeed avec celui de Maya. Cela donne un texte fluide qui devient presque addictif, les deux plumes étant complémentaire au point d'avoir l'impression d'en avoir qu'une seule. On assiste à un récit qui fait réfléchir, totalement (et malheureusement) ancré dans l'actualité, adoucit par l'histoire d'amitié et la détermination dont font preuves Jamie et Maya.

En conclusion, j'ai pleinement accroché à l'histoire proposée par les deux auteures qui n'est pas qu'une simple histoire d'amitié ou d'amour mais bien un sujet de société pleinement actuel. J'aimais déjà la plume de Becky Albertalli mais mêlée à celle d'Aisha Saeed, c'est encore mieux ! 

Mon ressenti : Très bonne lecture 



1 octobre 2020

Poly / Nicolas Vanier

Auteur : Nicolas Vanier
Nombre de page : 246
Editeur : XO
Date de sortie : 11 Juin 2020

PRESENTATION DE L'EDITEUR : Été 1964. à Beaucastel, dans le Gard, les chansons yéyés résonnent dans les transistors et les enfants piquent une tête dans les eaux claires de la Cèze pour se rafraîchir. Dans ce décor idyllique, pourtant, Cécile ne cesse de pester. Pourquoi sa mère, Louise, lui a fait quitter Paris pour ce " trou paumé " ?
Ici, rien ne va pour elle : sa nouvelle maison est sordide, les gamins du coin sont moqueurs, son père, parti en Italie, lui manque. Quant à Victor, un homme très louche propriétaire d'un château en ruines, il tourne un peu trop autour de sa mère.
Cécile se sent seule, elle s'ennuie tellement... Jusqu'à l'arrivée en fanfare d'un cirque dirigé par l'autoritaire Brancalou. La vedette du spectacle est un poney nommé Poly. Entre l'animal maltraité et l'enfant naît une incroyable amitié. Le début d'une folle et belle aventure qui les mènera loin de cet environnement hostile. Et leur fera braver tous les dangers...
Avec ce roman, Nicolas Vanier met en lumière l'extraordinaire intelligence de l'enfance face à la condition animale, nous appelant tous à un sursaut de respect et de bienveillance.

L'AVIS : Après "Belle et Sébastien", Nicolas Vanier s'attaque à une autre œuvre de Cécile Aubry avec "Poly". Et le plaisir est au rendez-vous.

Cécile est une petite fille en pleine tourmente. Son père parti en Italie, elle a quitté Paris avec sa mère pour s'installer dans un coin paumé du Gard. Sans amis, ses journées lui semblent longues jusqu'à l'arrivée du cirque et de Poly, un poney auquel elle s'attache rapidement. Lorsqu'elle s'aperçoit que l'animal est loin d'avoir la belle vie, Cécile n'a qu'une idée en tête, le sauver. 

Même si l'intrigue se déroule en 1964, le sujet n'en est pas moins d'actualité. Avec Poly, Nicolas Vanier aborde la cause animale. Où comment, avec ses yeux d'enfants, Cécile s'aperçoit de la cruauté à laquelle fait face Poly au quotidien et du haut de son jeune âge est prête a déplacer des montagnes pour lui venir en aide. Cécile est pleine d'innocence et son geste naturel et spontané nous montre que si un enfant à le courage de tenter le tout pour le tout, en tant qu'adulte on pourrait en faire beaucoup plus pour le bien-être des animaux.

Une fois de plus Nicolas Vanier nous emmène dans une belle aventure, ancrée dans de beaux paysages. La plume est fluide et efficace pour transmettre les émotions. On sent encore une fois que la cause animale tient à cœur à l'auteur, il n'y qu'à voir la relation qui s'établie entre Cécile et Poly. 

En conclusion, Nicolas Vanier offre une nouvelle fois une aventure qui ravira petits et grands. Il nous rappelle en douceur que l'animal est un être aussi intelligent que l'homme et qu'il faut faire preuve de bienveillance à leur égard.