Auteur : Jérémie Kisling
Nombre de page : 160
Editeur : Slalom
Date de sortie : 29 Août 2019
PRESENTATION DE L'EDITEUR : "Je sais plus pourquoi je vous racontais ça. Ah oui, c'était pour dire que la ville était partout, qu'elle vous rattrapait souvent, et parfois vous assommait.
Moi, c'était la vie qui venait de m'assommer, et j'étais dans les cordes.
Pas encore tout à fait K.O., mais je voyais déjà les étoiles."
MON AVIS : J'ai reçu ce petit roman sans en avoir fait la demande. Un peu inquiète face au côté jeunesse, je lui ai tout de même donné sa chance vu le sujet abordé et le fait que le personnage principal ait tout de même presque 15 ans. Je m'attendais a quelques choses dans le style des romans de Cathy Cassidy mais malheureusement, je n'ai pas adhéré au style de l'auteur.
Aurore a bientôt 15 ans et a une vie plutôt tranquille avec sa famille. Jusqu'au jour où, à l'aube de son quinzième anniversaire, elle surprend une conversation entre ses parents durant laquelle elle apprend qu'elle a été adoptée. C'est la douche froide pour l'ado qui ne sait soudain plus qui elle est et qui sont les personnes avec lesquelles elle partage son quotidien. Elle fuit sa maison dans le but de trouver des réponses à ses questions, son chemin croise alors celui de Slimane qui va lui ouvrir les yeux.
L'adoption est un sujet délicat a aborder dans des romans jeunesses et la façon dont l'auteur le fait est assez rare. Il nous plonge dans la tête d'Aurore au moment où elle apprend à son insu la vérité sur ses origines. Et la vie de l'adolescente, déjà en ébullition, devient sans dessus dessous. Les questions qu'elles se posent sont légitimes et sa réaction plutôt logique. Sur ce point, rien a redire si ce n'est qu'au final le sujet me parait juste effleuré. La façon dont Slimane entre dans sa vie arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, de manière assez soudaine mais a son contact (et durant leur petite escapade), elle comprend certaines choses qui vont l'aider a faire passer la pilule : c'est ce que l'on décide de faire qui fait de nous ce que l'on ait.
Concernant la forme, sur ce point, je n'ai pas du tout adhéré au style d'écriture. Aurore s'adresse a ses lecteurs et semble n'avoir la capacité de parler que de manière humoristique, en déformant les mots et j'avoue qu'au bout de quelques pages, j'ai eu une sensation de trop. Quelques proses plus sensées ici et là mais c'est tout. Sans parler de la façon d'agir des personnages dont les réactions m'ont semblé plutôt laxistes. L'auteur a l'audace d'aborder des sujets sérieux dans un roman jeunesse, comme l'adoption ou l'immigration, mais cela manque de profondeur. Et alors qu'Aurore va bientôt souffler ses 15 printemps, j'ai plutôt eu l'impression qu'elle n'en avait que 12.
En conclusion, peut-être que mon grand âge m'a fait passer à côté de ce roman. Si les sujets ne manquent pas d’intérêt, ils sont pour moi trop peu creusé. Et je n'ai définitivement pas été sensible à la plume de l'auteur.
Je passe mon tour, je ne pense pas que ce soir pour moi =)
RépondreSupprimerAh mince, dommage pour cette déception ma belle...
RépondreSupprimerJe peux totalement comprendre ton point de vue. A la maison, c'est mon aînée qui a beaucoup apprécié ce titre.
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