30 août 2012

Sous le signe du Scorpion / Maggie Stiefvater


Auteur : Maggie Stiefvater
Titre original : The Scorpio Races
Traducteur : Camille Croqueloup
Nombre de page : 480
Date de sortie : 13 Juin 2012
Editeur : Hachette Jeunesse, collection Black Moon

PRESENTATION DE L'EDITEUR : « Certains concourent pour gagner, d’autres pour survivre. » Chaque année au mois de novembre se déroulent les courses du Scorpion. Les cavaliers doivent tenir le plus longtemps possible sur leurs dangereuses montures, des chevaux de mer cannibales. Assez longtemps pour avoir une chance d’atteindre la ligne d’arrivée… et survivre. Sean Kendrick, 19 ans, tente de nouveau sa chance cette année, bien décidé à arriver le premier. Puck Connolly, quant à elle, n’aurait jamais imaginé participer un jour à la course. Mais le sort en a décidé autrement, et elle se retrouve malgré elle propulsée dans la course, à laquelle aucune autre femme n’avait encore participé. L’enjeu est grand pour ces deux adversaires que tout oppose sauf leur désir commun de remporter le plus grand des prix : la vie.

MON AVIS : Je viens de refermer ce livre et j'avoue que mon ressentie est assez mitigé. Pas complétement déçue mais pas complètement satisfaite non plus.

L'histoire est originale. L'action se déroule sur une île, où, tous les ans, quand arrive le mois de Novembre, la mer rejette des Capaill Uisce, chevaux cannibales que les habitants tentent de capturer afin de concourir lors de la "Course du Scorpion" qui se déroule tous les ans le 1er Novembre. Chaque année apporte son lot de mort tant ces chevaux sont indomptables de part leurs instincts sanguinaires et leur attirance vis à vis de la mer. 

On suit par alternance la vie de Sean Kendrick et celle de Kate "Puck" Connoly. Sean a 19 ans et entretien une relation très particulière avec Corr, le Cappal Uisce sur lequel il court depuis toujours. Sean a perdu son père, tué lors d'une course, quand il était enfant. Il travaille dans un haras mais son souhait le plus fou est que Corr lui appartiennent totalement. Puck, quant à elle, a récemment perdu ses parents et vit avec ses frères dans la petite maison familiale. Leur vie à tous les 3 est loin d'être facile aussi pour tenter de sortir de la misère, Puck s'inscrit à la course avec sa jument, Dove qu'elle aime plus que tout. Mais sa participation, c'est la première femme à concourir et qui plus est sur une jument normale, est loin de faire l'unanimité et Puck ne va pas se faire que des amis. A l'étonnement général, elle pourra compter sur l'aide de Sean.

L'univers des chevaux est très développé dans ce roman. Maggie Stiefvater a pris la légende celte des Capaill Uisce et l'a modelé à son idée comme elle l'avait fait avec les garous dans "Les loups de Mercy Falls". C'est ce qui est bien avec elle car même si elle part de quelques choses d'existants, elle crée toujours son propre univers.  

Les personnages sont également très bien construits. Sean comme Puck sont deux personnes pour qui la vie n'a pas toujours étaient faciles. Ils sont tous les deux très déterminés et ont une grande force de caractère. Dès lors qu'ils se fixent un objectif, rien ni personnes ne pourraient les faire renoncer. Ils sont un peu semblables en fait et c'est certainement cela qui fini par les rapprocher. Leur relation avec leur chevaux respectif est très importante et on ressent la force de ce lien qui est bien plus fort qu'envers n'importe lequel être humain. 

Le point que je déplore dans ce livre est que parfois le rythme est très lent, il n'y a pas beaucoup d'action. Il a de (trop) nombreuses descriptions, et donc de ce fait on se représente parfaitement les lieux et les situations, mais qui font qu'on a parfois l'impression de ne pas avancer. 

Le style d'écriture est quant à lui très agréable à lire et la compréhension assez facile (sauf peut-être parfois avec les termes propres au monde des chevaux).

En résumé, si l'histoire ma beaucoup plu, je n'ai pu m'empêcher d'être déçue par le côté un peu lent du roman. Disons qu'avec une petite centaine de page en moins, le livre serait parfait !

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