29 août 2013

Les enfants de Willesden Lane / Mona Golabek


Auteur : Mona Golabek et Lee Cohen
Titre original : The children of Willesden Lane
Traducteur : Luc Rigoureau
Nombre de page : 368
Editeur : Hachette romans / Témoignage
Date de sortie : 4 Septembre 2013

PRESENTATION DE L'EDITEUR : 1938. Vienne. Lisa Jura est juive. Lisa est aussi un prodige de la musique, une pianiste de génie âgée tout juste de quatorze ans. Et Vienne, capitale de la musique qui a vu se succéder Mozart, Beethoven, Schubert et Liszt, est devenue depuis peu une patrie hostile, voire dangereuse pour elle, rongée de l’intérieur par la barbarie nazie. Lorsqu’on offre à ses parents l’opportunité de sauver l’un de leurs enfants en l’envoyant loin, à l’abri, en Angleterre, le choix est difficile : c’est Lisa qui partira. Quand elle monte à bord du train qui doit l’emmener à Londres, Lisa est consciente qu’un grand avenir s’offre à elle, et qu’elle doit vivre pour sa famille qui se sacrifie pour elle. Sauf que rien ne se passe comme prévu. Lisa échoue au 243 Willesden Lane, un foyer pour enfants dans une ville ravagée de la Seconde Guerre mondiale.

MON AVIS : Le résumé a d'entrée attisé ma curiosité et c'est avec plaisir que je me suis lancée dans la lecture de ce manuscrit relatant l'histoire de cette jeune Autrichienne, exilée à Londres durant la seconde guerre mondiale, et pour qui la musique va jouer un rôle très important dans la survie.

L'histoire de Lisa commence à Vienne, aux prémices de la seconde guerre mondiale. Sa religion la place elle et sa famille dans une dangereuse position. Grâce à un coup du destin, les Jura se voient proposer une place à bord d'un Kindertransport, leur permettant de sauver l'une de leur fille. L'ainée étant trop vieille, c'est Lisa qui est envoyée en Angleterre. A partir du moment où elle quitte sa famille en montant dans le train, elle ne cessera de chercher un moyen pour que sa petite soeur puisse la rejoindre. Arrivée au 243 Willesden Lane, un foyer accueillant les enfants juifs qui comme elle ont quitter leur pays, Lisa se raccroche à sa passion : le piano.

A travers l'histoire vrai de Lisa, narrée par sa fille Mona, on découvre la seconde guerre mondiale vue de l’Angleterre. Les dégâts qu'elle a subit avec les raids aériens mais aussi le rôle qu'ont joué les anglais dans la survie de nombreux enfants juifs en les accueillants sur leur terre, pourtant dans une situation un peu critique, et en les protégeant, parfois même au péril de leur propre vie. On découvre comme ça le principe des Kindertransport, ces trains permettant d'envoyer les enfants juifs vers des contrées plus sures.

A travers ce récit, on suit la vie quotidienne dans un foyer d'enfants juifs, où l'on voit que la meilleure façon de tenir c'est en se serrant les coudes et de continuer à vivre le plus normalement possible. Et le pouvoir de la musique qui adoucit les mœurs. En partageant son don pour le piano, Lisa offre à tous des moments de paix dans ce contexte dangereux. Le piano devient sa raison de vivre et grâce à l'aide des personnes qui l'entoure, elle espère parvenir au but qu'elle s'est fixée. 

Un beau témoignage teinté d'amour, d'amitié, d'entraide et de passion, en l'occurrence celle de la musique. Avec ce témoignage, Mona Golabek rend un très bel hommage à sa mère mais aussi à tous les anglais qui ont donnés de leur personnes pendant cette sombre période de l'histoire. Un récit touchant et bouleversant rendu encore plus authentique par les photographies intégrés dans le livre.



3 commentaires:

  1. Je l'ai trouvé très émouvant ce livre et j'ai appris l'existence des kindertransport.

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    1. moi aussi ! J'ai déjà lu "Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre" dans le même genre, qui montre une autre "facette" de la 2è guerre mondiale. Ce sont des événements dont je ne connaissais pas l'existence

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  2. Je ne suis pas sur que ce livre me plaise mais la couverture est vraiment belle et donne envie en tout cas !!!

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