Titre original : Red Rising book 1
Traducteur : H. Lenoir
Nombre de page : 480
Edition : Hachette Romans
Date de sortie : 17 Juin 2015
PRESENTATION DE L'EDITION :« J’aurais pu vivre en paix. Mes ennemis m’ont jeté dans la guerre. »
Darrow n’est pas un héros. Tout ce qu’il souhaite, c’est vivre heureux avec l’amour de sa vie. Mais les Ors, les dirigeants de la Société, en ont décidé autrement. Ils lui ont tout enlevé : sa raison de vivre, ses certitudes, jusqu’à son reflet dans le miroir.
Darrow n’a plus d’autre choix que de devenir comme ceux qui l’écrasent. Pour mieux les détruire. Il va être accepté au légendaire Institut, y être formé avec l’élite des Ors, dans un terrain d’entraînement grandeur nature.
Sauf que même ce paradis est un champ de bataille. Un champ de bataille où règnent deux règles : tuer ou être tué, dominer ou être dominé.
MON AVIS : Red Rising, le nouveau livre phénomène ! Avant même sa sortie, les avis étés quasi unanime quant à la réussite de ce livre. Et bien je dois dire que je ne suis pas aussi enthousiaste que cela suite à ma lecture.
Dans le futur, pour "soulager" la Terre surpeuplée, la colonisation des autres planètes à commencer. Darrow est un Rouge, l'un des pionniers envoyés sur Mars pour rendre la planète habitable. Mais il va vite découvrir que cela n'est autre qu'un vaste mensonge. Puisqu'il a tout perdu et pour réaliser le rêve d'un être cher, Darrow n'a d'autre choix que de devenir un Or, l'Elite de la société et de se fondre parmis ses ennemis pour mieux les renverser par la suite. Il devra pour cela survivre à l'apprentissage, dans un champs de bataille grandeur nature.
Le début est prometteur. Les bases de l'histoire sont posées. On prend connaissance petit à petit de l'univers de Darrow, sur Mars. Les catégories de couleurs qui représentent la fonction de chaque habitant, la vérité derrière le mensonge, la prise de conscience de Darrow qui a du mal a concevoir que ce en quoi il a toujours cru n'était qu'une mascarade. On y découvre un monde pas forcément enchanteur où les plus forts n'hésite pas a écrasé les plus faibles. Jusqu'à la transformation de Darrow qui se voit offrir l'espoir de changer les choses. Pour cela, il n'aura d'autre choix que de devenir l'un de ceux qu'ils detestent : un Or. Et pour ce fondre dans la massa et mieux épier ses ennemis, il sait qu'il devra être sans pitié.
La seconde partie du roman lorgne du côté de "Hunger Games" en plus "barbares". Un champs de bataille grandeur nature où le vainqueur à le plus de chance de se hisser haut dans la société. Commence alors une guerre où les amis deviennent rapidement des ennemis, où la confiance est loin d'être le meilleur atout. Les trahisons sont les armes les plus redoutables, encouragés par les Proctors, "maître" de chaque maison, portant le nom de Dieux (Mars, Jupiter, Minerve, Apollon, ...) Un petit clin d'oeil à Percy Jackson (mais juste un clin d'oeil car à côté, dans Percy Jackson c'est un camps de vacances).
D'abord plutôt emballée dans ma lecture, j'ai fini par n'avoir qu'une hâte : terminer le livre. J'ai presque ressentie de l'ennui, avec l'impression que ça finissait par tourner en rond. Je pense qu'il aurait largement pu faire 100 pages de moins, car au final, on apprend rien de plus. J'ai d'ailleurs trouvé que le déroulement devenait un peu brouillon, avec presque le sentiment d'être largué par moment.
Du côté de l'écriture, le style n'est pas complexe mais le vocabulaire spécifique inventé par l'auteur est pour moi assez vaste et les noms ressemblants m'ont parfois gêné dans la compréhension, mélangeant certaines choses. Je dirais que c'est un mélange entre "Le labyrinthe" et "Hunger Games" avec encore plus de sauvageries. Une autre chose qui m'a un peu "gênée" c'est que j'ai souvent eu du mal à me représenter l'environnement dans lequel évolue Darrow.
Pour en revenir à Darrow, dont je vous laisses découvrir l'histoire plus en détail, là encore j'ai eu le sentiment d'avoir un décallage entre le Darrow du début, que j'ai trouvé plus mature, et celui de la seconde partie qui m'a parut plus jeune alors qu'il s'est endurci. Je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage et hormis Mustang, cela débordait un peu trop de testostérone pour moi.
En conclusion, un début prometteur mais une évolution qui s'enlise un peu dans la longueur. Et comme dit plus haut, avec 100 pages de moins, je n'aurais peut-être pas ressentie la lassitude dans le récit. A voir pour la suite !