Phænix T.1 : Les cendres de l'oubli / Carina Rozenfeld

Auteur : Carina Rozenfeld

Nombre de page : 432

Editeur : Robert Laffont, Collection R

Date de sortie : 6 Septembre 2012

PRESENTATION DE L'EDITEUR : Elle a 18 ans, il en a 20. À eux deux ils forment le Phænix, l'oiseau mythique qui renaît de ses cendres. Mais avant de le devenir, ils devront se retrouver et s'unir dans un amour pur et éternel...

Depuis l'origine du monde, le Phænix meurt et renaît perpétuellement de ses cendres. L'être fabuleux est constitué de deux âmes sœurs. À chacune de ses résurrections, ses deux moitiés doivent se retrouver et s'aimer pour reformer l'oiseau légendaire. Car lui seul a le pouvoir d'éloigner les menaces qui pèsent sur l'humanité. Malheureusement, les deux amants ont été séparés et l'oubli de leurs vies antérieures les empêche d'être réunis... 

Aujourd hui, dans le Sud de la France. Anaïa a bientôt dix-huit ans. Elle a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d'université. Passionnée de musique et de théâtre, Anaïa mène une existence normale. Jusqu'à cette étrange série de rêves troublants dans lesquels un jeune homme lui parle et cette mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche.

Plus étrange encore : deux garçons se comportent comme s'ils la connaissaient depuis toujours... Bouleversée par ces événements, Anaïa devra démêler le vrai du faux, comprendre qui elle est vraiment et qui saura la compléter. Elle devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire millénaire pour redevenir elle-même. S'ouvriront alors les portes d'une nouvelle réalité dans laquelle amour et fantastique sont étroitement liés.

MON AVIS : Phænix fait partie de ces livres qui ont du patienter dans ma PAL malgré ma grande envie de le découvrir. Et il s'est révélé être mon coup de cœur de mes lectures de vacances.

Anaïa vient d'emménager, avec ses parents, dans la maison de ses grands-parents, en Provence. C'est le début d'une nouvelle vie qui démarre avec son entrée à l'université. Ses nuits sont troublés par d'étranges songes, dans lesquels un mystérieux jeune homme l'attend dans la tour au fond du jardin. Après chaque rêve, un nouveau grain de beauté apparaît dans la paume de sa main. En cours, elle attire l'attention de deux garçons qui semblent savoir des choses à son sujet. Anaïa va alors chercher à savoir qui elle est vraiment.

Dans Phænix, le fantastique se mêle de façon subtile au quotidien d'Anaïa. La créature surnaturelle est ici une créature mythologique puisqu'il s'agit du Phénix. J'ai toujours adorée cet créature et j'ai beaucoup aimé la représentation de Carina Rozenfeld, même si dans ce premier tome, elle ne nous livre pas forcément beaucoup de chose à son sujet (il faut bien en garder pour la suite). Et la façon particulière qu'à choisie l'auteure pour son Phænix prend tout son sens lors de la lecture

Le fait que l'action se passe en France est un grand plus pour l'histoire. On se représente plus facilement les lieux car, même si l'on a jamais été en Provence, on a déjà vu la région en image, dans un reportage ou un film. Et les descriptions précises de Carina Rozenfeld m'ont immédiatement transportée aux côtés d'Anaïa.

Ce qui m'a énormément plu, c'est la présence de la musique tout au long du livre notamment avec les rapports qu'entretiennent les personnages avec elle. La traduction des chansons nous permettent de voir que chacune d'elles correspond parfaitement au moment où elle apparaît dans le livre, l'auteure ne les a pas prises par hasard. Et surtout le fait que les références soient mentionnées permettent de trouver facilement la chanson et ainsi accompagné sa lecture.

Les personnages du romans sont vraiment des personnes normales, que l'on peut rencontrer dans la vie de tous les jours (hormis quelques petites particularités que je vous laisses découvrir). Anaïa est comme toutes les jeunes filles de son âge, elle aime passer du temps avec ses amis et est troublée par l'attention que lui portent deux charmants garçons. Garçons charmants mais tous les deux très ambigus car tout comme Anaïa, on ne sait pas lequel des deux est vraiment gentil et sincère. Enry, le blond aux allures de dieu nordique (trop fort l'allusion à Thor) ou Eidan, le brun tourmenté, chanteur à la personnalité changeante ?

L'écriture de Carina Rozenfeld fait que l'on dévore le livre, les pages tournent toutes seules. J'ai beaucoup aimé l'ancrage dans le quotidien des jeunes avec les discussions facebook, les SMS ou les mails. Cela m'a donné l'impression d'être dans la bande d'amis d'Anaïa.

En conclusion, vous l'avez peut-être compris, j'ai eu un vrai coup de cœur pour se roman teinté de mythologie qui nous offre également une belle balade musicale dans les paysages souvent ensoleillés de la Provence. 

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