11 août 2014

Tant que nous sommes vivants / Anne-Laure Bondoux

Auteur : Anne-Laure Bondoux
Nombre de page : 298
Editeur : Gallimard Jeunesse
Date de sortie : 25 Septembre 2014

PRESENTATION DE L'EDITEUR : "Nous avions connu des siècles de grandeur, de fortune et de pouvoir. Des temps héroïques où nos usines produisaient à plein régime, et où nos richesses débordaient de nos maisons. Mais un jour, les vents tournèrent, emportant avec eux nos anciennes gloires. Une époque nouvelle commença. Sans rêve, sans désir. Nous ne vivions plus qu’à moitié, lorsque Bo entra, un matin d’hiver, dans la salle des machines."

Folle amoureuse de Bo, l’étranger, Hama est contrainte de fuir avec lui. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus. Leur amour survivra-t-il à cette épreuve ? Parviendront-ils un jour à trouver leur place dans ce monde ?

MON AVIS : J'ai eu la surprise de recevoir ce livre par Gallimard et j'avoue que lorsque je l'ai commencé, je ne savais pas à quoi m'attendre.

Lorsque le livre commence, dans la ville où se passe l'action, les habitants agissent un peu comme des automates. Leurs journées sont partagées entre l'usine et leur foyer, où ils rentrent se coucher. Jusqu'au jour où Bo arrive et que son regard croise celui d'Hama. Leur relation est le début de la renaissance de la ville, les gens recommencent à s'amuser, Titine grosse-pattes rouvre son cabaret, une atmosphère plus joyeuse s'étend d'un bout à l'autre de la ville. Jusqu'à l'accident qui va tous changer. Bo et Hama sont contraints de s'enfuir et tenteront alors de trouver un endroit qui voudra bien les accueillir.

Le roman se découpe en plusieurs parties. La première raconte la vie du village jusqu'au départ de Bo et Hama. On voit alors que quand quelques choses de terrible arrive, on va chercher ce qui est peut en être l'origine et quand une personne étrangère entre dans l'équation, il ne faut pas réfléchir plus longtemps avant de la tenir pour responsable des malheurs. Il y a ceux qui vont s'enfoncer dans leur situation et ceux qui au contraire, vont prendre ce mal pour un bien et ce concentrer sur l'essentiel : tant que nous sommes vivants, il y a toujours la possibilité d'améliorer les choses.

Puis dans les autres parties, on part sur la route avec Bo et Hama, à la recherche d'un endroit pour être heureux. J'ai beaucoup aimé la rencontre avec la famille de Douze, qui vivent dans des galeries pendant les mois d'hiver et dont chacun des membres possèdent un talent qui lui est propre et qui est essentiel à leur survie. Auprès d'eux, Bo et Hama vont tirer beaucoup de leçons à leur contact. Mais leur quête du bonheur ne s'arrête pas là.

Le roman s'articule autour de cette question "Tu crois qu’il faut toujours perdre une part de soi pour que la vie continue ?" ! Bo et Hama vont tenter d'y répondre. Mais à trop perdre de part de soi, ne finit-on pas par ne plus être soi-même ?

Le roman est en premier lieu raconté par un narrateur inconnu (que l'on découvre par la suite), ce qui est assez déconcertant car on voudrait bien savoir qui raconte. L'écriture d'Anne Laure Bondoux est pleine de poésie et de leçon de vie. Le petit bémol, c'est qu'on a parfois l'impression que les parties ne s'imbriquent pas parfaitement entre elle. Le début m'a bien accroché mais j'avoue que la troisième partie m'a un peu moins plus, elle est plus dure et plus triste. Ma la philisophie de l'auteure est assez interessante à découvrir.

En conclusion, un livre assez poétique avec des personnages fort et attachants. Le style est assez particulier, mais si ça ne vous fait pas peur, laissez-vous tenter !

4 commentaires:

  1. Un roman jeunesse qui a l'air original dans son thème et dans l'écriture.

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    1. niveau jeunesse, je ne sais pas s'il accrochera les jeunes lecteurs ! mais il est assez original !

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  2. Je le commence bientôt, il m'intrigue beaucoup :)

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