Auteur : Victor Dixen
Nombre de page : 605
Editeur : Robert Laffont, Collection R
Date de sortie : 28 Novembre 2019
PRESENTATION DE L'EDITEUR : L'espèce humaine disparaîtra dans 255 heures.
Les pires prédictions climatiques se sont réalisées, le Grand Effondrement a eu lieu et presque toutes les espèces animales se sont éteintes. Les Derniers Humains se sont réfugiés dans les Dernières Terres : un archipel rocailleux surgi des glaces, où ils survivent dans des cités-royaumes éparses. Accaparés par la lutte pour les maigres ressources, ils ignorent que l'ultime cataclysme est sur le point de balayer ce qu'il reste de l'espèce Homo sapiens.
La dernière histoire d'amour s'écrira en lettres de feu.
Née dans les bas-fonds de Viridienne, la cité-royaume pourrissante envahie d'algues, Astréa rêvait de se consacrer tout entière au culte de Terra. Mais sa foi vacille le jour où son frère est accusé de sacrilège et condamné à mort. Élevé derrière les remparts du castel, le prince Océrian était né pour régner. Mais un mystérieux accident lui arrache sa jambe et son honneur, l'écartant à jamais de la ligne de succession. Le destin va jeter ces assoiffés de justice l'un contre l'autre, embrasant leurs coeurs avant de consumer le monde.
La flamme brûle plus fort juste avant de s'éteindre.
L'AVIS DE GUILLAUME : L’action d’Extincta se déroule plusieurs siècles après notre ère. Plusieurs cataclysmes dont le réchauffement climatique ont provoqué des changements radicaux ainsi que la mort de millions d’être vivant sur Terre. Les survivants à ces phénomènes se sont retrouvés forcés de rallier l’unique contrée épargnée jusqu’alors et en mesure de pouvoir héberger la vie : L’Antartique.
Les conditions de vie de ce futur ont profondément changé et la religion a pris une place importante. Les êtres humains sont désormais rangés par caste : Les suants, les crachants, les pleurants et les saignants. Seul les Apex, la caste des seigneurs, gouvernent ce nouveau monde. Le roman commence sur un compte à rebours qui nous annonce qu’il reste 255 heures avant l’extinction.
Pour mener son récit, Victor DIXEN, a besoin de deux protagonistes principaux que tout oppose : d’un coté Astra et de l’autre Ocerian. Je vais commencer par Astrea qui est une jeune fille faisant partie de la caste des suants. Très pieuse, elle ambitionne depuis toujours d’endosser le linceul azur des pleurants et d’ainsi apporter sa pierre à la renaissance de Terra en honorant les morts. Elle vit avec son père, depuis la mort de sa mère, et son frère Palémon. Maintenant, place à Ocerian, l’autre héros du roman. Fils du roi Orcus Cétacéen, il vit en exil depuis un tragique accident qui lui a coûté une jambe. Répudié par son père, il vit très mal sa situation de vilain petit canard et aspire à la liberté et désire plus que tout s’échapper des murs du pleuroir qui l’emprisonne. Son mariage prochain avec la princesse Gryphie Cathartide le conforte dans son entreprise.
L’intrigue se met en place dès lors que Palémon, frère d’Astrèa, commet l’irréparable. La jeune fille n’a alors qu’une seule idée en tête : sortir son frère du terrible pétrin dans lequel il s’est embourbé. La santé précaire de son père lui cause aussi plein de soucis. Cherchant à fuir via les passages dérobés du pleuroir, Ocerian fait une rencontre assez déplaisante. Il se retrouve otage. Ces ravisseurs cherchent à l’utiliser comme monnaie d’échange afin de faire libérer un prisonnier.
Explorant un possible futur à l’humanité, Victor Dixen dresse un scénario saisissant et pourquoi pas plausible. A travers une galerie de personnages tous plus hétéroclites les uns que les autres. Même si le message qu’il tente de nous transmettre est l’espoir, il parvient à nous démontrer que même en ayant connu le pire, l’être humain reste très versatile et n’apprend jamais des leçons du passé.
J’ai attendu avec fébrilité la fin du roman en me demandant comme l’auteur allez pouvoir terminer son histoire et j’ai été plus que satisfait car toutes les questions que l’on se pose au fil du récit ont une réponse. En bonus, l’auteur a eu l’excellente idée d’impliquer un peu plus le lecteur en mentionnant au fil des pages de son roman, en pied de page, des espèces éteintes ou en voie d’extinction. Je ne vous cache pas que j’ai eu la curiosité d’en rechercher quelque unes sur le net.
Un coup de cœur pour ce qui est sûrement le meilleur roman, du moins depuis Phobos, de l’auteur qui ne cesse de développer son talent. A lire sans hésitation.
Avis rédigé par Guillaume
Les conditions de vie de ce futur ont profondément changé et la religion a pris une place importante. Les êtres humains sont désormais rangés par caste : Les suants, les crachants, les pleurants et les saignants. Seul les Apex, la caste des seigneurs, gouvernent ce nouveau monde. Le roman commence sur un compte à rebours qui nous annonce qu’il reste 255 heures avant l’extinction.
Pour mener son récit, Victor DIXEN, a besoin de deux protagonistes principaux que tout oppose : d’un coté Astra et de l’autre Ocerian. Je vais commencer par Astrea qui est une jeune fille faisant partie de la caste des suants. Très pieuse, elle ambitionne depuis toujours d’endosser le linceul azur des pleurants et d’ainsi apporter sa pierre à la renaissance de Terra en honorant les morts. Elle vit avec son père, depuis la mort de sa mère, et son frère Palémon. Maintenant, place à Ocerian, l’autre héros du roman. Fils du roi Orcus Cétacéen, il vit en exil depuis un tragique accident qui lui a coûté une jambe. Répudié par son père, il vit très mal sa situation de vilain petit canard et aspire à la liberté et désire plus que tout s’échapper des murs du pleuroir qui l’emprisonne. Son mariage prochain avec la princesse Gryphie Cathartide le conforte dans son entreprise.
L’intrigue se met en place dès lors que Palémon, frère d’Astrèa, commet l’irréparable. La jeune fille n’a alors qu’une seule idée en tête : sortir son frère du terrible pétrin dans lequel il s’est embourbé. La santé précaire de son père lui cause aussi plein de soucis. Cherchant à fuir via les passages dérobés du pleuroir, Ocerian fait une rencontre assez déplaisante. Il se retrouve otage. Ces ravisseurs cherchent à l’utiliser comme monnaie d’échange afin de faire libérer un prisonnier.
Explorant un possible futur à l’humanité, Victor Dixen dresse un scénario saisissant et pourquoi pas plausible. A travers une galerie de personnages tous plus hétéroclites les uns que les autres. Même si le message qu’il tente de nous transmettre est l’espoir, il parvient à nous démontrer que même en ayant connu le pire, l’être humain reste très versatile et n’apprend jamais des leçons du passé.
J’ai attendu avec fébrilité la fin du roman en me demandant comme l’auteur allez pouvoir terminer son histoire et j’ai été plus que satisfait car toutes les questions que l’on se pose au fil du récit ont une réponse. En bonus, l’auteur a eu l’excellente idée d’impliquer un peu plus le lecteur en mentionnant au fil des pages de son roman, en pied de page, des espèces éteintes ou en voie d’extinction. Je ne vous cache pas que j’ai eu la curiosité d’en rechercher quelque unes sur le net.
Un coup de cœur pour ce qui est sûrement le meilleur roman, du moins depuis Phobos, de l’auteur qui ne cesse de développer son talent. A lire sans hésitation.
Avis rédigé par Guillaume
C'est, malheureusement, un univers qui ne me tente pas.
RépondreSupprimerMerci à Guillaume pour cet éclairant avis !
J'ai lu Phobos que j'avais bien aimé !
RépondreSupprimerCelui-ci m'intrigue !
Eh bien, quel magnifique avis coup de coeur ! Il est dans ma PAL, alors autant dire qu'il me tarde de l'en sortir 😉
RépondreSupprimerCe n'est pas pour moi mais j'ai pris plaisir à lire ton avis Guillaume :)
RépondreSupprimerPourquoi pas il pourrait me plaire
RépondreSupprimerC'est un auteur qu'il faudrait vraiment que je tente
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas du tout ! ça pourrait bien me plaire !
RépondreSupprimerMerci pour la découverte, bon dimanche !
Il pourrait bien me plaire ce livre.
RépondreSupprimerMerci pour ton avis bien trop tentateur :)