L'avis d'Avril : La 5ème vague/Rick Yancey

Auteur : Rick Yancey

Titre original : The 5th Wave
Nombre de page : 608

Traducteur : Francine Deroyan

Nombre de page : 608

Editeur : Robert Laffont, Collection R 

Date de sortie : 23 Mai 2013

PRESENTATION DE L'EDITEUR : Ils connaissent notre manière de penser. Ils savent comment nous exterminer. Ils nous ont enlevé toute raison de vivre. Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêts à mourir...

Pour ne pas être influencée par les mots de ma partenaire je ne vais pas relire sa chronique, mais je lui pique la présentation de départ et je me permettrais de mettre un lien vers la sienne en bas de ce post. Comme pour Perrine, ce livre traînait depuis un bon moment dans ma PàL, je l’avais gagné en m’abonnant à Carrefour Savoirs, le magazine culturel des hypers Carrefour, magazine bien fait soit dit en passant que je prenais toujours quand je faisais mes courses avec ma mère dans le temps… Là n’est pas le sujet. Moi, ce n’est pas parce que la suite est sortie récemment que je l’ai lu, mais bien parce que mon tirage au sort rituel quand je finis une lecture me l’a désigné.

J’ai été de suite emballée par le rythme de départ et la violence des propos qui changeaient du mielleux adolescent habituel. Ce serait à rapprocher dans ce sens de Gone de Mickaël Grant qui m’avait beaucoup marqué également quant à la violence générale qui s’en dégage et qui m’avait même choquée pour du jeunesse. Dans La 5^ème vague, il y a des gros mots, des enfants de moins de 15 ans qui meurent violemment, bref, âmes sensibles s’abstenir. Ça prend aux tripes et ça ne vous lâche plus jusqu’à la dernière ligne. J’émettrai un bémol sur ce rythme concernant la relation Cassie/Evan qui finalement en comparaison paraît bien trop niaise et cousue de fils blancs. J’ai adoré l’équipe du Camp Haven, Zombie, Ringer, Teacup, Poundcake, Dumbo, Nugget. On pourrait trouver la coïncidence de fin bien trop irréaliste, mais au contraire, la vie nous réserve bien des surprises, je trouve, et ça n’en est que plus réaliste au contraire, c’est ce qui fait l’enjeu de ce récit finalement.

Les histoires d’extraterrestres, en général j’aime bien, et il est vrai que je n’en lis pas assez même si j’en regarde pas mal. Je n’ai pas été déçue, ici, et le côté « trust no one » à la X-files (je suis une grande fan), on ne sait pas qui sont les humains, qui sont les aliens, qui est contre qui, tout ça, tout ça. C’est mon trip. J’adorais la série V, la vieille comme la nouvelle, même s’ils ont bâclé la fin de la nouvelle faute d’audience.

En bref, malgré la partie romance gnangnan et prévisible Cassie/Evan qui m’a un peu saoulée, c’est un coup de cœur que cette SF jeunesse et j’ai d’ores et déjà demandé la suite au papa Noyel. De plus, ça m’a fortement donné envie de lire La Guerre des Mondes de Wells et pourquoi pas l’invasion des profanateurs de Finney comme le conseille Stockely dans un de mes films d’E-T culte : The Faculty. 

L'avis de Perrine