20 février 2014

Oksa Pollock T.6 : La dernière étoile / Anne Plichota et Cendrine Wolf


Auteur : Anne Plichota et Cendrine Wolf
Nombre de page : 400
Edition : XO Editions
Date de sortie : 7 Novembre 2013

PRESENTATION DE L'EDITEUR : Oksa et les Sauve-Qui-Peut sont sur les traces de leur pire ennemi : Orthon. Aidé de ses deux fils Gregor et Tugdual, il use sans scrupule de ses pouvoirs surnaturels dans les coulisses de la Maison Blanche, à Washington. Son but : créer un monde nouveau dans lequel seule l’élite aurait le droit de vivre. Pour y parvenir, il a mis au point un terrible virus qui décime les populations des pays s’opposant à sa mainmise. Et pourtant, Orthon apparait à tous comme l’homme providentiel… Les Sauve-Qui-Peut sont les seuls à pouvoir l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard. Car un autre danger plane, cette fois sur Edefia : Orthon projette de détruire l’étoile qui protège sa terre originelle en la rendant invisible… 
De Détroit à Londres, de la Russie au Japon, les Sauve-Qui-Peut se lancent dans une ultime mission, la plus périlleuse de toutes. 
Le monde sera-t-il sauvé des plans délirants d’Orthon ? Edefia pourra-t-elle conserver l’invisibilité qui la protège ? Tugdual, qu’Oksa ne parvient pas à détester, pourra-t-il être arraché à l’emprise psychologique que son père détient sur lui ? L’amour, la solidarité et la magie seront cette fois plus que nécessaires pour vaincre.

MON AVIS : Quand on commence le dernier tome d'une saga, on a toujours peur de voir la fin arrivée. Mais l'angoisse vient surtout de la question : sera-t'elle à la hauteur de nos attentes ? Pour Oksa, je ne me faisais pas trop de soucis, faisant confiance aux auteures, qui jusque là ne m'ont pas déçue ! 

Dès les premières pages, on retrouve Orthon et les horreurs qu'il commet autours de lui. Comme Oksa et les Sauve-Qui-Peut, on se rend peu à peu compte de la profondeur de la folie d'Orthon, qui se croit invincible. Même s'ils ont toujours un espoir de mettre fin à cette horreur, les Sauve-Qui-Peut admettent qu'ils vont devoir jouer très finement s'ils veulent mettre fin au plan diabolique du Félon. Car Orthon semble avoir toujours un pas d'avance sur eux, et le moindre faux pas de leur part pourrait s'avérer fatal. Plus que jamais, c'est la solidarité qui fera leur force !

C'est incroyable de voir comment un homme est prêt à tous, même à sacrifier des millions de personnes, juste pour prouver qu'il est le plus fort en devenant le maître du monde, le maître de SON monde, celui qu'il va créer de toute pièce. C'est le fait de ne pas avoir été reconnu à sa juste valeur par son père, qui a pourri Orthon jusqu'à la moelle. Son désir de vengeance à mûri et avec lui, sa grande folie. La félonie est a son comble.

De l'autre côté nous, avons le groupe des vaillants Sauve-Qui-Peut. Chez eux, hormis les pouvoirs de Pavel, Oksa et Abakoum, leur grande force réside dans la solidarité. Car même si la plupart d'entre eux ne possèdent pas de pouvoir, chacun se rend utile dans les compétences qui leurs sont propres. Une de leur qualité qui se trouve être un défaut dans le cas présent, leur compassion. Car la plus grande faiblesse d'Oksa et des siens, c'est que même face à leur pire ennemi et l'étendu de sa folie, ils ont leur conscience qui les empêche de faire la même chose. Et Orthon le sait, et il en joue, les sous-estimant.

On sent que les personnages ont bien changé depuis le premier tome. Les jeunes surtout, Oksa, Zoé, Gus mais aussi Mortimer, qui ont beaucoup mûri en traversant toutes ces épreuves. Oksa se pose toujours beaucoup trop de questions, mais c'est ce qui nous rappelle qu'elle est toujours une ado. Ils ont tous souffert, surtout Zoé qui a subit le détachement bien-aimé, et qui essaye tous de même de se rapprocher de Niall, mais tous ont gardés leur combativité.

Un dernier tome plus sombre, reflet de la période traversé par les Sauve-Qui-Peut. Mais les auteures ont su, une fois de plus, instiller des touches d'humour grâce a l'intervention des créatures toujours aussi folles, à l'instar du Foldingot (qui me fait encore plus penser a Dobby), de l'insuffisant souvent titillé par le Gétorix, les Devinailles râleuses ou encore l'angoisse permanente des Goranov. Et une fin, qui pour une fois, est à mon avis, pas une happy-end à 100% (mais je vous laisses la découvrir) !

Un tome qui clôture avec brio les aventures d'Oksa. Mais est-ce une fin ou le début d'autre chose ?

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